Mercredi 28 juin est jour de fête dans un certain nombre de pays. Dans d’autres, ce sera jeudi ; et dans d’autres encore vendredi. C’est l’aïd al-adha, fête qui a lieu durant le hajj, pèlerinage à La Mecque et alentours.
Permettez-nous chères lectrices et chers lecteurs de vous souhaiter à cette occasion le meilleur.
‘idkum mubarak
Taqabbala-Llâh minna wa minkum, qu’Allah accepte nos œuvres ainsi que les vôtres.
Ghafara-Llâh lana wa lakum, qu’Allah nous pardonne ainsi qu’à vous.
Que Dieu emplisse votre coeur de Son Amour.
Aujourd’hui, demain et après-demain seront jours de fête. Ils le seront pour quelque deux milliards de musulmans à travers le monde. Pour d’autres, l’aïd continuera d’être teintée d’amertume.
Nos prières et nos pensées vont aux musulmans oubliés de tous ou presque, oubliés par nous mêmes musulmans d’ici et d’ailleurs : aux musulmans du Turkestan oriental et de Chine, aux musulmans d’Inde, particulièrement du Kashmir, et du Sri Lanka, du Bangladesh et de Birmanie, mais aussi aux Syriens, aux Soudanais, aux Palestiniens, aux Somaliens et aux Yéménites. A toutes les populations opprimées, musulmanes ou non. A celles et à ceux, emplis de rêve et d’espoir d’une vie meilleure, qui meurent noyés dans l’indifférence des uns, le dédain criminel des autres.
Nos pensées vont aux familles qui ont perdu un être cher récemment dans des conditions difficiles. A toutes celles passeront l’aïd al-adha endeuillées.
Nos pensées vont à celles et ceux qui vivent dans la peine et l’affliction, aux malades, à ceux qui ne peuvent se soigner faute de moyens et à ceux qui se soignent en vain ; aux malades chroniques qui n’auront de répit qu’une fois partis.
Nos pensées vont aux prisonniers injustement enfermés, aux réfugiés en France et dans le monde.
A celles et à ceux tristes.
Puissent la paix et la sérénité emplir nos coeurs.
Aïd mubarak.