Gérard BOURGES nous conseille sur la plantation des oignons au potager, la préparation du terrain et la plantation en attendant la récolte …
Historique de la future planche de culture des oignons
Les oignons vont être plantés sur une parcelle du potager ayant été, précédemment, occupée par des légumes feuilles : des poirées, des choux, des laitues, des chicorées d’hiver, c’est à dire des légumes qui consomment essentiellement de l’azote pour le développement de leurs feuilles.
À savoir : l’azote a été apportée par la culture précédente : des haricots verts.
Préparation du sol pour la culture des oignons
Les cultures précédentes ayant été paillées, très peu d’adventices ont poussé et, par conséquent, le sol n’a pas besoin d’être beaucoup travaillé. Trois passages de cultivateur (sur motoculteur) sont suffisants pour obtenir une bonne aération sur une dizaine de centimètre (inutile de travailler le sol plus en profondeur). Puis un coup de râteau permet de niveler la surface.
À savoir : si vous ne possédez pas un cultivateur, il est tout a fait possible d’aérer le sol avec une simple bio-bêche (grelinette).
La plantation des oignons (ou des échalotes, ou des aulx)
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Faire les sillons à l’aide d’un sillonneur ou d’un autre outil.
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Installez une couche de BRF afin de faciliter le désherbage des bulbes à faible enracinement. Pour cela, placez un chevron à l’intérieur du sillon et recouvrez-le de BRF en le répartissant de façon homogène de chaque côté du chevron. Une couche peu épaisse d’environ 3 cm d’épaisseur, suffit. Tassez légèrement le BRF en y marchant dessus pour éviter qu’il ne se déverse dans le sillon, puis retirez le chevron.
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Déposez les oignons au fond du sillon en les espaçant de 20 cm.
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Laissez le soin de recouvrir les bulbes aux oiseaux, qui ne vont pas manquer de venir gratter autour des bulbes.
Les cultures associées de l’oignon, de l’ail et de l’échalote
Afin de lutter de façon écologique contre la mouche de la carotte, du navet ou du radis, intercalez vos cultures d’alliacées avec des cultures sensibles ; l’odeur de l’ail, de l’échalote ou de l’oignon brouille les radars de la mouche nuisible qui, ainsi repoussée, ne vient pas pondre dans les cultures.
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