Les investigations sur la mort de la femme retrouvée démembrée en début de semaine dernière dans le parc parisien des Buttes-Chaumont se poursuivent. Et les déclarations du mari de la victime intriguent les enquêteurs.
Elle se prénommait Assia, avait 46 ans. D’origine algérienne, elle avait trois enfants âgés de 8, 14 et 17 ans. Un d’eux avait récemment publié un appel à témoins sur Facebook. Une partie du corps d’Assia a été découverte, ce lundi 13 février, dans un sac-poubelle dans un coin reculé du parc des Buttes-Chaumont à Paris. Depuis, les autres parties ont également été découvertes. Toujours dans ce même parc. Les investigations ont été confiées à un juge d’instruction.
Elle pensait qu’elle allait “bientôt mourir”
Et une première chose intrigue les enquêteurs : le mari d’Assia a mis 6 jours à déclarer la disparition de sa femme, d’après les informations de BFMTV. D’après les dires de ce dernier, sa femme serait sortie dans la nuit du 30 au 31 janvier. Problème : les images de vidéoprotection de la résidence où le couple habite n’ont pas capturé de sortie de la quadragénaire ce soir-là. L’homme aurait également assuré avoir arpenté certains lieux de la capitale pour tenter de la retrouver. Or, après investigations, les policiers n’auraient pas retrouvé traces de ces déplacements.
Enfin, le mari de la victime a assuré avoir tenté en vain de joindre sa femme depuis sa disparition fin janvier. D’après les informations du Parisien, il aurait seulement tenté de la joindre le 13 février, jour de la découverte de la première partie de son corps. La perquisition menée au domicile conjugal n’a rien donné de probant. Seules d’infimes traces de sang ont été découvertes près de la salle de bains et de la cuisine.
Trois jours avant de disparaître, Assia aurait confié à sa sœur, qu’elle pensait qu’elle allait “bientôt mourir”, sans expliciter son propos.