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Le ministre chinois des Affaires étrangères en visite en Europe

Qin Gang se rendra en Allemagne, en France et en Norvège, avec la volonté de se rapprocher de l’Europe, alors que la Chine entretient des relations tendues avec les États-Unis.






Par N.J. avec AFP


Le ministre chinois des Affaires etrangeres entame, ce lundi, une visite europeenne.
Le ministre chinois des Affaires étrangères entame, ce lundi, une visite européenne.
© JAKUB PORZYCKI / NurPhoto / NurPhoto via AFP

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Qin Gang, le ministre chinois des Affaires étrangères, a entamé, lundi 8 mai, une visite en Europe, qui le conduira en Allemagne, en France puis en Norvège, a indiqué son ministère. Cette visite, prévue jusqu’à vendredi, intervient au moment où la Chine cherche à se rapprocher de l’Europe dans un contexte de tensions avec les États-Unis, et entend jouer un rôle de médiateur dans la guerre en Ukraine.

Aucun détail n’a été donné sur les sujets qui seront évoqués durant ce déplacement. Mais Wang Wenbin, un porte-parole de la diplomatie chinoise, a indiqué que Qin Gang s’entretiendra avec son homologue allemande Annalena Baerbock, la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna ainsi que la ministre norvégienne des Affaires étrangères Anniken Huitfeldt.

Une visite dans la continuité de l’appel Chine-Ukraine

Cette visite se déroule près de deux semaines après un appel attendu de longue date entre le président chinois Xi Jinping et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le premier depuis le début de l’offensive russe en Ukraine le 24 février 2022.

Le déplacement du ministre chinois intervient également après des déclarations controversées fin avril de l’ambassadeur de Chine en France. Les pays de l’ex-URSS « n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain », a déclaré Lu Shaye, questionné à la télévision sur la province ukrainienne de Crimée annexée depuis 2014 par Moscou.

Ces propos avaient provoqué une levée de boucliers dans les États concernés. Paris avait alors appelé l’ambassadeur de Chine « à faire un usage de sa parole publique qui soit conforme avec les positions officielles de son pays ».


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