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l’ONU s’inquiète du racisme dans la police française

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme demande à la France de « s’attaquer » aux problèmes de « racisme et discrimination » parmi les forces de l’ordre.






Par Jé. M. avec AFP


Les Nations unies, ici a Geneve, estiment que la France doit travailler sur le racisme qui sevit parmi ses forces de l'ordre.
Les Nations unies, ici à Genève, estiment que la France doit travailler sur le racisme qui sévit parmi ses forces de l’ordre.
© BENJAMIN POLGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L’ONU a demandé, ce vendredi, à la France de se pencher sérieusement sur les problèmes de racisme et de discrimination raciale au sein des forces de l’ordre, trois jours après la mort de Nahel, du nom de cet adolescent tué par un policier.

« C’est le moment pour le pays de s’attaquer sérieusement aux profonds problèmes de racisme et de discrimination raciale parmi les forces de l’ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, lors du point de presse régulier de l’ONU à Genève.

À LIRE AUSSIMort de Nahel : le pouvoir sur une ligne de crêteNahel, 17 ans, a été tué mardi au volant d’une voiture lors d’un contrôle routier mené par deux motards de la police près de Paris. Après trois nuits d’émeutes un peu partout en France qui ont fait d’importants dégâts matériels, « nous appelons les autorités à garantir que le recours à la force par la police pour s’attaquer aux éléments violents lors des manifestations respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité », a souligné la porte-parole.

« Il est crucial que la police respecte à tout moment les principes de légalité »

Madame Shamdasani s’est également dite préoccupée par les violences qui ont éclaté après la mort de ce jeune homme.

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« Nous comprenons qu’il y a eu beaucoup de pillages et de violences, par certains éléments qui utilisent les manifestations à ces fins, et qu’il y a eu un grand nombre de policiers qui ont également été blessés », a-t-elle dit. Les forces de l’ordre françaises ont procédé à 667 arrestations dans la nuit de jeudi à vendredi et, au total, 249 policiers et gendarmes ont été blessés, selon les chiffres officiels.


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