Le jeune Nahel, 17 ans, a été tué mardi matin par un policier à Nanterre après avoir tenté de se soustraire à un contrôle routier. Selon des informations Europe 1, il était connu pour 15 mentions au fichier des antécédents judiciaires et avait été mis en cause à cinq reprises pour des refus d’obtempérer depuis 2021.
Par ailleurs, il était connu des services de police pour des faits de droit commun, à savoir recel et rébellion contre des policiers en 2020. En février 2022, il avait été mis en cause pour utilisation de fausses plaques d’immatriculation, recel et circulation sans assurance.
En janvier et mars 2023, il a de nouveau eu affaire aux forces de l’ordre pour consommation et vente de produits stupéfiants.
«Très professionnel», décorations, ancien militaire… Qui est le policier en garde à vue après la mort d’un mineur à Nanterre ?
Affecté à la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) comme motard de la compagnie territoriale de la circulation et de la sécurité routière des Hauts-de-Seine depuis septembre 2022, ce père de famille a reçu une série de distinctions au cours de sa carrière dans la police nationale, entamée il y a dix ans. Selon nos informations, cet ancien militaire a reçu huit lettres de félicitations et une médaille de la sécurité intérieure.
Que sait-on de la victime ?
Naël, 17 ans, est décédé à 9h15 suite à au moins une blessure par arme à feu, a expliqué le parquet de Nanterre, dans un communiqué qui précise qu’il était « connu des services de la justice notamment pour refus d’obtempérer ». Citant une source judiciaire, Franceinfo précise que le jeune adolescent avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end dernier, pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants. Il avait également été mis en cause pour un autres refus d’obtempérer en 2022.
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Selon les avocats de la famille, l’automobiliste âgé de 17 ans était connu des services de la justice pour des délits routiers. Il avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants, a appris franceinfo de source judiciaire. Il avait été déjà mis en cause pour un autre refus d’obtempérer, en 2022.
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Le policier en garde à vue
Après la mort d’un ado de 17 ans, ce mardi matin, à Nanterre, le policier accusé d’avoir ouvert le feu a été placé en garde à vue. Dans le même temps, des tensions ont éclaté
Un automobiliste âgé de 17 ans a été tué, mardi 27 juin, à Nanterre (Hauts-de-Seine), par un policier qui a fait usage de son arme. Les faits ont eu lieu vers 8h30, près de la station de RER Nanterre-Préfecture, aux abords de la place Nelson-Mandela.
Le parquet a ouvert deux enquêtes, l’une pour refus d’obtempérer et tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, l’autre pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique. La deuxième a été confiée à l’IGPN, la police des polices. Voici ce que l’on sait des circonstances de la mort de cet adolescent.
(…) La victime, touchée au thorax, est morte peu de temps après avoir été blessée, malgré l’intervention du Samu qui lui a prodigué un massage cardiaque sur place. Son décès a été constaté à 9h15 à la suite d’ “au moins une blessure par arme à feu”, précise le parquet de Nanterre. Sa famille va déposer plainte pour homicide volontaire contre le policier auteur du tir, ont annoncé ses avocats à franceinfo.
(Selon la même source, l’automobiliste âgé de 17 ans était connu des services de la justice pour des délits routiers. Il avait été déféré au parquet de Nanterre le week-end précédant les faits pour refus d’obtempérer, sans être présenté à un juge pour enfants, a appris franceinfo de source judiciaire. Il avait été mis en cause pour deux autres refus d’obtempérer, en 2022 et 2021.