« Elles sont longues, vos réformes », lance une habitante à Emmanuel Macron. « Ah putain (sic), je voudrais que ça aille plus vite aussi », lui répond-t-il.
« Moi je vais au contact. Pourquoi ? Pour entendre les difficultés des Français. Avoir des idées nouvelles, ressentir ce qui est compris, ce qui n’est pas compris », a-t-il dit devant des passants. « Et aussi pouvoir traiter des colères, mais de le faire de manière non-organisée artificiellement », s’est-il justifié, jugeant « inutiles » les déplacements « où tout est arrangé parce que ça se passe trop bien et ceux où tout est arrangé parce que ça se passe trop mal ».
« Pourquoi faire des déplacements ? Parfois ils se passent bien, parfois non. Est-ce que vous ne jouez pas sur les deux tableaux ? », lui demande un jeune. « Je cherche à avancer pour le pays », répond Emmanuel Macron.