Peut-on vraiment croire dans l’avenir du nickel calédonien ? Aucun des trois métallurgistes présents sur l’île n’est profitable. Face aux déceptions, certains actionnaires ont fini par jeter l’éponge. Le brésilien Vale s’est retiré de l’usine de Goro, désormais Prony Resources, en 2021 en laissant un chèque de 555 millions de dollars. Le français Eramet, actionnaire majoritaire de la SLN (le plus gros producteur de l’île) affiche sa lassitude face aux difficultés et affirme, par l’intermédiaire d’un porte-parole, que «Eramet ne remettra pas de nouveaux investissements dans la SLN» [voir encadré]. La situation est-elle sans espoir ? En marge d’une réunion du groupe de travail nickel, rassemblé début septembre à Paris pour discuter du futur de l’industrie minière de l’île, L’Usine Nouvelle a pu rencontrer Neil Meadow, président du troisième métallurgiste de l’île, Koniambo Nickel (KNS) depuis le début de 2022. Sans nier les nombreuses difficultés que rencontre son usine au jour le jour, l’Australien qui compte plus de 30 ans dans l’industrie minière, défend que la situation s’améliore et que des pistes pour gagner en rentabilité existent.
La production augmente, enfin
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