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Quand une « chamane cartésienne » française forme des scientifiques à la transe

A la tribune de l’amphithéâtre, qui rassemble 150 personnes, Corine Sombrun est émue aux larmes. Nous sommes au centre hospitalier Le Vinatier de Lyon, dans le bâtiment consacré à l’enseignement. Mais cette frêle femme brune de 61 ans n’est pas une ponte de la médecine. Et l’assistance n’est pas composée d’étudiants, mais de chercheurs en biologie, de neuroscientifiques, de psychiatres, de psychologues, des médecins, des physiciens, des mathématiciens… sans oublier une linguiste et quelques anthropologues.

En cette après-midi du 4 mai, ils se lèvent pour applaudir chaleureusement l’oratrice, qui conclut le premier congrès de recherche au monde sur la transe cognitive auto-induite (TCAI). Malgré le mot « transe », à connotation ésotérique, il n’est ici question ni de drogue, ni de croyance spirituelle ou magique. La TCAI désigne un « état non ordinaire de conscience », un état de cognition

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