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que sait-on de la genèse du soulèvement des partisans de Jair Bolsonaro à Brasilia ? Posez vos questions à notre correspondant

Image de couverture : Un agent de sécurité marche parmi les débris du bâtiment de la Cour suprême à Brasilia, le 10 janvier 2023, deux jours après que des milliers de partisans de l’ex-président d’extrême droite brésilien Jair Bolsonaro ont fait irruption dans les bâtiments fédéraux. CARL DE SOUZA / AFP

Dimanche 8 janvier au soir, des centaines de militants de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro, opposés au retour au pouvoir de Luiz Inacio Lula da Silva, ont envahi le Congrès, la Cour suprême et le palais présidentiel, à Brasilia. Absent au moment des faits, le chef de l’Etat, en fonctions depuis une semaine, a dénoncé des « vandales [et] des fascistes fanatiques ». Après plusieurs heures de silence, M. Bolsonaro a simplement évoqué des invasions qui « enfreignent » la démocratie.

Forte de plus de dix mille hommes, la police militaire était parfaitement au courant des risques. Mais cette force, acquise à M. Bolsonaro, n’a rien fait pour empêcher la mise à sac des institutions de Brasilia. A quelques heures de l’attaque, alors que des milliers de bolsonaristes convergeaient vers la capitale, l’agence nationale de renseignement transmettait déjà aux autorités de la capitale des bulletins d’alerte préoccupants.

La suite a montré une connivence évidente sur le terrain entre les forces de l’ordre et les putschistes. Des policiers militaires de Brasilia ont été filmés escortant les manifestants jusqu’à la place des Trois-Pouvoirs et leur libérant l’accès aux salles du Congrès. Certains ont pris des selfies et discuté avec les partisans de M. Bolsonaro. Aucune balle en caoutchouc n’a été tirée. La police militaire s’est contentée de gaz lacrymogène et d’un peu de spray au poivre.

Posez vos questions sur les événements survenus à Brasilia et les responsabilités engagées à Bruno Meyerfeld, correspondant du Monde à Rio de Janeiro, à partir de 14 heures.

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