L’essoufflement se confirme. Pour la troisième semaine consécutive, le nombre de manifestants contre la réforme des retraites diminuait dans les cortèges partout en France.
Dans l’ouest, bastion de la contestation, ils étaient ainsi 10 000 à Nantes selon la police, 25 000 d’après les organisateurs, dans les deux cas au plus bas depuis le 11 mars, date de la plus faible mobilisation au niveau national à ce jour. Idem à Rennes, où 6 500 à 15 000 personnes ont défilé, à Rouen (4 500 à 9 000) et au Havre (entre 3 800 et 20 000), où les jauges ont rarement été si basses.
La tendance se vérifie aussi dans le centre, à Orléans (2 700 à 6 000) ou Clermont-Ferrand (6 000 à 10 000) et au sud, de Bayonne (3 000 à 7 000) à Nice (2 700 à 15 000) en passant par Montpellier (5 000 à 10 000). Comme souvent en cas de reflux, les écarts se creusent entre les estimations, en particulier à Toulouse avec un écart de un à huit (de 9 000 à 70 000) et même un record de un à vingt à Marseille (entre 6 500… et 130 000).
Dans la capitale, quelque 400 000 personnes manifestent ce jeudi après-midi selon la CGT, soit autant que la semaine dernière. Le chiffre des autorités n’est pas encore disponible.