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Rugby amateur : Nogaro enfonce le clou à Strasbourg et rejoint la Fédérale 2

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Il aurait fallu un cataclysme pour que Nogaro, vainqueur 40-6 à l’aller, ne rejoigne pas la Fédérale 2. Sur la pelouse d’un Strasbourg Alsace Rugby qui a tout tenté, les Nogaroliens se sont appuyés sur leurs forces pour enfoncer le clou : victoire 34-12 et une place pour le paradis.

Quel meilleur hommage que celui du coach vaincu ? « On est tombé sur une super équipe, avoue Nicolas Kaiser. Sur les deux matchs, ils ont fait très peu d’erreurs. Ils ne sont pas impressionnants, mais tout ce qu’ils font, ils le font proprement. Sur le jeu au pied, ils ne rendent aucun ballon. Sur les mauls, ils nous ont fait la musique de façon incroyable. »

Les Strasbourgeois ont vite compris qu’il ne fallait pas rêver, se heurtant d’emblée aux mêmes difficultés qu’une semaine plus tôt, avec des premiers assauts bien dans la tradition nogarolienne. On cherche de bonnes touches, on enclenche les mauls et, si ça ne suffit pas, on renverse le jeu jusqu’à l’opposé. Là où Dubourdieu est propulsé en touche par Scaloni (2e).

Malgré la débauche d’énergie pour s’offrir des munitions, il faut attendre la 24e pour vivre le premier mouvement d’envergure local, puis la 32e pour voir une faute de main annihiler une action initiée à droite par Hugonnet et conclue, ou presque, par Toradze à gauche.

Les Nogaroliens évolueront en Fédérale 2 la saison prochaine

Entre-temps, Peyret avait enquillé deux pénalités et en a échappé une autre, de même qu’un drop (0-6). Et lorsque Strasbourg est reparti à l’abordage, il encaissait un essai casquette de Dubourdieu (0-13, 39), à l’interception et au contre.
Les Strasbourgeois n’ont mis que 65 secondes à revenir dans la partie après la pause. Hoffer était repoussé sur la ligne, Flavier a fait mouche sur le temps de jeu suivant (7-13, 42e).

Mais la joie fut de courte durée, Nogaro répondant par Prieu sur une balle de récupération (7-20, 44e). Manquait encore l’inévitable enchaînement pénaltouche à 5m et maul décisif. Celui-ci était conclu par Gestede et bonifié du bord de touche par Peyret (7-27, 52e).

Preuve que le SAR n’a jamais abdiqué, il a cherché jusqu’au bout à déplacer ces redoutables Tangos, sa ténacité étant récompensée par, Schickel, en filou (12-27, 59e). Mais le dernier mot revenait aux promus en Fédérale 2, le centre Crespin servi par son ouvreur Gourgues, posant la cerise sur le gâteau.
 

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