C’est l’une des séries évènements de la rentrée en France. Annoncée de longue date, la série Tapie, en sept épisodes, est diffusée à partir de ce mardi 12 septembre sur la plateforme Netflix. Conçue et réalisée par Olivier Demangel et Tristan Séguéla, elle est consacrée à l’ascension fulgurante de l’homme d’affaires français Bernard Tapie.
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Une grande gueule, un symbole des années 1980 : Bernard Tapie. Et pour l’incarner, un acteur renommé, Laurent Laffite, ainsi que des moyens colossaux. Objectif : raconter sur trois décennies une vie fracassante.
Sur le papier, la mini-série Netflix avait tout bon. C’était sans compter sur une polémique qui dope sa campagne publicitaire et d’un petit fumet de scandale.
Laurent, le fils de Bernard Tapie, s’est élevé contre le projet, criant à la trahison, fustigeant l’emploi du terme « arnaqueur » apposé au nom de son père.
La série, quant à elle, est plutôt nuancée. Entre mythe et réalité, elle dresse le portrait d’un homme étonnant, un ambitieux souvent grotesque, mais irrésistible, campé par un Laurent Laffite à peine grimé.
Toujours sympathique, jamais à court d’une idée, Tapie y est montré comme une sorte de Géo Trouvetou des affaires, trouvant à 40 ans passés de quoi assouvir son goût pour les paillettes et les caméras, d’abord en patron du mythique club de football, l’Olympique de Marseille, puis comme homme politique, en tant que ministre de la Ville.
Bernard Tapie lui-même, peu de temps avant sa mort, s’était opposé au projet. Un comble, au fond, pour un homme qui se rêvait star de cinéma.