Christophe Urios avait annoncé la couleur en avant-match. En conférence de presse, il avait pointé du doigt un article publié par le RCT intitulé “Clermont, monument en péril”. “Ça a le don de me gonfler” avait-il alors pesté. On se doit de nous respecter et je trouve que ce match, par rapport à tout cela, il est top !”. Ses joueurs ont ainsi transformé les paroles de leur coach en actes sur le terrain, marquant au fer rouge une équipe varois qui n’a quasiment pas vu le jour en première période et n’a pu que limiter la casse en seconde.
C’était du pain béni pour moi
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Clermont, un succès qui fait du bien
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Une réaction d’orgueil forcément du goût d’Urios, qui en a remis une couche avec un plaisir non dissimulé sur les communicants de l’institution varoise “C’était du pain béni pour moi, a-t-il lâché dans le Canal Rugby Club ! Je n’en croyais pas mes yeux tellement c’était gros ! Je m’en suis évidemment servi car cela m’a touché et cela a touché les supporters.”
Et l’ancien patron de l’UBB de forcir un peu plus le trait : “On sait bien qu’on n’est pas dans le top 2 ou 3 et qu’on est dans la difficulté. Mais par rapport à ce que le club a fait ces dix dernières années, je trouvais que c’était un peu fort et que cela nous manquait de respect. J’ai même fait intervenir des anciens à la causerie pour qu’ils nous parlent de ce maillot. On n’avait pas le droit de nous parler comme ça“. Une façon aussi de s’attribuer une partie des mérites de ce succès ô combien important pour Clermont, qui fait l’excellente opération de cette dix-neuvième journée dans la course au maintien.
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