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une infirmière et une secrétaire médicale dans un état « critique »

une infirmière et une secrétaire médicale dans un état « critique »

Une infirmière est entre la vie et la mort et une secrétaire médicale a été blessée lundi à l’hôpital de Reims lors d’une agression au couteau ce lundi à l’hôpital de Reims (Marne).

L’infirmière, âgée de 37 ans, et la secrétaire médicale, 56 ans, « sont encore dans un état extrêmement critique », a affirmé le ministre de la Santé lundi soir après une visite à l’hôpital.

« L’une d’elle, sortie du bloc opératoire, est actuellement en salle de réveil. L’autre est toujours prise en charge par de multiples chirurgiens au bloc opératoire », a-t-il précisé.

Le mis en cause de 59 ans, aussitôt interpellé, « semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service », selon le parquet de Reims.

Cet homme, placé en garde à vue pour « tentative d’assassinat », « semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée », a précisé le procureur. Il avait bénéficié en juin 2022 d’un non-lieu « pour irresponsabilité pénale » pour des faits de violences aggravées.

« Ce dossier devait tout prochainement être évoqué par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims pour statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises », est-il précisé dans le communiqué.

« Je réunirai avant la fin de la semaine un comité avec toutes les parties prenantes, les syndicats, les professionnels » pour « voir ce que l’on peut faire pour garantir encore plus de sécurité pour les soignants », a promis François Braun lors de son point presse à l’hôpital.

Le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Arnaud Robinet, maire de Reims, a exprimé sur Twitter son « soutien à la communauté hospitalière » et fait part de sa « profonde émotion ».

La Fédération hospitalière de France (FHF) a souligné dans un communiqué que « cette agression » s’inscrivait « dans un contexte plus général marqué, ces dernières années, par plusieurs faits de violence physique ou verbale dans les hôpitaux publics ».

« Soutien à la communauté hospitalière »

Faisant part de sa « profonde émotion », le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Arnaud Robinet, maire de Reims, a exprimé sur Twitter son « soutien à la communauté hospitalière ». La FHF a souligné dans un communiqué que « cette agression » s’inscrivait « dans un contexte plus général marqué, ces dernières années, par plusieurs faits de violence physique ou verbale dans les hôpitaux publics ».

Si les incivilités sont fréquentes dans les hôpitaux, les agressions graves sur des personnels soignants dans les établissements de santé restent relativement rares. 

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