Préparez-vous à y voir double! Le vendredi 8 septembre, les soirées Silencieuses sont de retour à la Cité des sciences et de l’industrie, située au cœur du parc de la Villette dans le dix-neuvième arrondissement de Paris. Au tarif spécial rentrée de 6 euros par personne.
Et pour la rentrée, il a été prévu de vous en mettre plein les yeux tout en prenant, comme toujours, le plus grand soin du confort musical de vos oreilles.
Si vous ne connaissez pas le concept de soirées Silent events lancé dans les années 2000 – qui a fait des émules partout en Europe depuis – pas de panique! Il n’est jamais trop tard pour découvrir ce qui est devenu, au fil des années, un des incontournables de la vie musicale parisienne.
Découverte musicale et scientifique
Le principe est simple. Durant une soirée Silencieuse, la musique n’est pas diffusée par des enceintes et vous ne l’entendez que par l’intermédiaire d’un casque sans fil qu’on vous distribuera à l’entrée.
Une fois coiffé.e de votre accessoire, vous pourrez vous brancher sur l’un des canaux de couleur qui vous reliera directement à l’univers d’un.e DJ en plein set live. Le tout appliqué à une centaine de personnes, l’effet est des plus jubilatoires. Quoi de plus insolite que de se déhancher en meute, mais chacun à un rythme différent?
A la Cité des sciences et de l’industrie, Les Silencieuses permettent aux fêtards de mêler plaisir de la découverte musicale et explorations sensorielles, scientifiques et ludiques, au travers des différentes expositions permanentes et temporaires.
Des installations à ne pas en croire ses yeux
En cette rentrée scolaire 2023, c’est un weekend de festival «Cité des sens: vue» qui s’installe dans les murs de ce musée pas comme les autres. Les participants des Silencieuses pourront en avant-première sortir leur perche à selfie pour s’immortaliser sous un angle inédit.
De nombreuses installations seront disséminées dans toute la Cité pour jouer avec les capacités visuelles des visiteurs. Imaginez-vous déambuler en vous trémoussant parmi plus de 80 miroirs déformants ou encore découvrir des illusions d’optique hallucinantes ou des anamorphoses hilarantes pensées par les artistes Julian Beever et Emyarts.
Si vous êtes amateur des effets poses longues, qui permettent de sculpter la lumière sur les photos, nul doute que vous pourrez aller rencontrer l’artiste Jadikan qui réalisera en direct votre portrait en light painting.
Apprendre en faisant la fête
Et ce n’est pas parce qu’on fait la fête qu’on n’a pas envie d’apprendre et de faire marcher son cerveau.
Les démonstrations de «la mécanique des coïncidences», qui mêle magie et mentalisme, ou l’exposition interactive sur la stéréoscopie (l’image en relief) saura étancher votre soif de connaissances.
Puis, pour les tourtereaux qui ont envie d’une soirée romantique, le deuxième étage de la Cité des sciences et de l’industrie accueille l’exposition «Grand récit de l’univers», une promenade en douceur sous les étoiles. Pour se rappeler que Paris – et notre système solaire – sont si petits pour «ceux qui s’aiment d’un si grand amour…».
Une programmation musicale audacieuse
Qui dit Soirées Silencieuses dit forcément une sélection de DJs aussi pointue qu’hétéroclite. Aux platines, on retrouvera bien évidemment des grands habitués du genre.
Sur le canal rouge, c’est l’importateur des Silencieuses en France, Mum’s Deejay, qui fera résonner son scratch légendaire pour votre plus grand plaisir auditif. Du côté du canal bleu, ce sera une autre figure incontournable des Silent Events, DJ Eddy Flex, qui aime à mêler avec audace et détente musique latine, hip hop ou encore funk. Enfin, sur le canal vert, c’est la futuriste Sophie Coste qui lancera ses sons issus du répertoire house, techno and dance.
Autre avantage des soirées Silencieuses, elles se déroulent de 19h à 23h. Vous pourrez, si vous êtes du genre couche-tôt, aller vous reposer de votre rentrée avec des sensations vibrantes plein les yeux ou les oreilles. Ou vous servir de cette première partie de soirée comme d’un tremplin stimulant pour vous envoler jusqu’à l’aube des folles nuits parisiennes.
Crédit photo: Brian Ravaux/EPPDCSI